Texte rédigé dans le cadre de l’exposition
Côté coeur, côté jardin,
la vitrine (Brest).
Pour Emma Seferian, la création artistique se pense au quotidien, le geste créatif nait dans l’expérience de celle qui se sent chez soi. Le confort, se place ainsi au centre de ses préoccupations, et, se recherche à travers la pratique des loisirs créatifs, de la méditation et de la bricole, est le commencement de toutes les formes qu’elle crée pour réaliser ses installations. Cette démarche, centrée sur la douceur et la justesse du geste se traduit par des compositions qui suggèrent l’intime sans jamais ne rien révéler qui ne le soit réellement.
La vitrine est la frontière : entre l’intérieur et l’extérieur, le translucide et le caché et, entre l’intime et le scénique; ambivalente, elle est tant paroi infranchissable qu’ouverture vers l’espace d’existence des oeuvres. Elle agit comme un filtre: nous restons le nez collé contre la surface froide du verre mais le monde continue à s’y projeter. Les formes comme les couleurs nous rappellent étrangement notre monde et notre intimité que nous croyions, pourtant, dissimulé du regard de tous…
Côté coeur, côté jardin est une mise en scène du confort intérieur par la projection de l’extérieur, le décor d’un imaginaire de l’intime dans lequel nous sommes tous invités à nous projeter à notre tour.
Texte rédigé dans le cadre de l’exposition
Côté coeur, côté jardin,
la vitrine (Brest).
Pour Emma Seferian, la création artistique se pense au quotidien, le geste créatif nait dans l’expérience de celle qui se sent chez soi. Le confort, se place ainsi au centre de ses préoccupations, et, se recherche à travers la pratique des loisirs créatifs, de la méditation et de la bricole, est le commencement de toutes les formes qu’elle crée pour réaliser ses installations. Cette démarche, centrée sur la douceur et la justesse du geste se traduit par des compositions qui suggèrent l’intime sans jamais ne rien révéler qui ne le soit réellement.
La vitrine est la frontière : entre l’intérieur et l’extérieur, le translucide et le caché et, entre l’intime et le scénique; ambivalente, elle est tant paroi infranchissable qu’ouverture vers l’espace d’existence des oeuvres. Elle agit comme un filtre: nous restons le nez collé contre la surface froide du verre mais le monde continue à s’y projeter. Les formes comme les couleurs nous rappellent étrangement notre monde et notre intimité que nous croyions, pourtant, dissimulé du regard de tous…
Côté coeur, côté jardin est une mise en scène du confort intérieur par la projection de l’extérieur, le décor d’un imaginaire de l’intime dans lequel nous sommes tous invités à nous projeter à notre tour.